En l’espace de quelques années, les compagnies dites « low cost » comme EasyJet ou encore Ryanair ont beaucoup fait parler d’elles en conquérant une très grande part du marché du transport aérien. Le principe est relativement simple mais très significatif pour les consommateurs : proposer des services à bas prix ou « low cost ».

L’exemple des compagnies aériennes low cost: EasyJet ou Ryanair

Pour ce faire, les deux principaux leaders dans le secteur ont adopté une stratégie de domination par les coûts. Autrement dit, en réduisant au maximum les coûts générés par l’activité, notamment en réduisant la taille du personnel, le nombre d’appareils…les deux compagnies ont réussi l’impensable défi de proposer des billets à très bas prix, les plus bas du marché. En 2011, le leader Ryanair a réalisé un chiffre d’affaires de près de 624 millions d’euros et de 83 millions d’euros pour EasyJet.

Le low cost attire les consommateurs

Tous les voyageurs devant emprunter l’avion font tous face au même problème : le prix du billet d’avion. Bien qu’il soit possible de faire des économies en achetant un billet en dehors de la haute saison et des saisons estivales, le montant final du billet reste néanmoins élevé. Par conséquent, de plus en plus de personnes se tournent vers le low cost.
Le low cost est souvent entaché d’une connotation plutôt négative. Selon les idées reçues, le service à bord d’un avion low cost serait déplorable. Pourtant, le nombre de réservations qui ne cesse de s’accroître atteste de l’efficacité de ce système auprès de la clientèle. Par ailleurs plusieurs compagnies qui se sont récemment lancées dans ce secteur voient leur chiffre d’affaires augmenter chaque année, attestant bien du développement et du potentiel du marché.
Avec un service à bord dans l’ensemble acceptable, et surtout avec des prix de loin moins chers qu’un billet dans une compagnie aérienne classique, le low cost séduit de nombreuses personnes.